S’il y a un point que les candidats américains aux présidentielles n’ont pas négligé c’est internet. On estime même d’ailleurs que la montée en puissance de Barack Obama vient de sa capacité à utiliser Internet. En fait c’est simple, il a tout l’attirail : un compte Flickr, Youtube, LinkedIn, MySpace, Twitter, Facebook… Bref le parfait attirail pour maîtriser son image mais aussi éviter que de faux comptes ne prennent la place. Ces divers comptes ont d’ailleurs été créés il y a plusieurs mois.
Le site de Barack Obama n’est pas non plus un site simple avec une présentation du candidat et de son programme et on peut même y créer son propre espace, MyBarackObama, sorte de réseau social où l’on peut même créer son blog. Et bien sûr il y a tout pour mobiliser des militants et récolter des fonds. On imagine que son équipe de campagne regorge de très bons connaisseurs des nouveaux médias.
Est-ce que cela va le faire gagner ? Internet permet d’émerger comme «présidentiable» en contournant les réseaux traditionnels d’influence et donne une visibilité sur les médias traditionnels. Il reste à convertir cette mobilisation dans les urnes et bien entendu toucher les autres publics plus réceptifs aux méthodes traditionnelles. Domaine où il ne semble d’ailleurs pas mauvais non plus.
Il n’y a pas de doute que de notre côté de l’atlantique les experts en communication politique soient en train d’observer la campagne américaine et que l’on retrouvera en France certaines des recettes appliquées en ce moment.
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