Les règles de l'édition web se mettent en place

Je ne savais pas trop quoi penser des affaires autour du site LesPipoles ou maintenant de Fuzz. Il m’est arrivé la même chose avec mon agrégateur auvergnat à la différence que dans ce cas cela s’est réglé par échange de mails et appels téléphoniques. Le recours aux avocats qui font de belles lettres fait toujours peur mais dans ces nouveaux cas les responsables des sites ont directement reçus des convocations devant le tribunal. Un peu d’humain dans tout ça aurait sûrement résolu tout aussi rapidement le problème.

La concomitance des deux affaires, même trois avec celle de Wikio, n’est sûrement pas une coïncidence. Cela doit faire un moment que les avocats cherchent des moyens d’agir et la première condamnation, même légère, de LesPipoles est un signe pour les autres. Le fait que ces affaires touchent des sites qui ne sont pas des éditeurs de contenus ne doit pas non plus nous échapper.

Ce qui est finalement en jeu ici c’est de savoir à quel point un agrégateur ou un digg-like se contentant de publier les liens de ses membres est responsable ou pas du contenu qu’il produit. Ce n’est pas à moi de  trancher mais si j’aimerai penser que nous ne sommes pas éditeur dans ce cas, je crains que la justice considère le contraire. J’espère seulement que l’on n’imposera pas une solution impossible à appliquer et qui tuerai toute envie de créer un outil de ce type alors que l’on peu constater chaque à quel point ces outils sont important dans l’écosystème de diffusion de l’information.

Cette question devait de toute façon être discutée un jour. Ce n’est qu’une nouvelle étape dans la mise en place de règles et de limites dans notre écosystème. A une autre époque on a eu des affaires autour de la responsabilité des éditeurs face au commentaires, puis des hébergeurs…